Pensionnat Lost Moon
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La nuit est le domaine des plus grandes étrangetés...
 
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 Flavio Ignesio

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Flavio Ignesio
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Flavio Ignesio


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MessageSujet: Flavio Ignesio   Flavio Ignesio Icon_minitimeJeu 23 Mai - 11:02

Flavio Ignesio

«La solitude est mon refuge»



Nom : Ignesio
Prénom(s) : Flavio
Origine : Italienne
Âge : 25 ans
Division : Prof de français
Orientation sexuelle : Hétéro
Interne ou externe : Externe, je suis un prof...
Pouvoir : Mon pouvoir est à la fois simple mais extrêmement pratique. Je vais m'expliquer. Je contrôle les rapaces, nocturnes comme diurnes. Ils m'obéissent au doigt et à l’œil toute la nuit, et je n'ai qu'à ordonner pour qu'ils exaucent ma volonté. De plus, je peux voir à travers leurs yeux, chose fabuleuse. Ainsi, je peux espionner mes ennemis quand je le veux, mais aussi trouver les gens que je cherche.



Raconte ton histoire...


Ma vie fut bien remplie, et la raconter entièrement m'est impossible car il y a un détail majeur : je fais partie d'une des plus influentes familles mafieuses d'Italie. L'argent coule à flot, et on se doute bien qu'il n'a pas été gagné très honnêtement. Aussi, je préfère éviter quelques détails.
On imagine très bien mon enfance, celle d'un gosse de riche mais obligé de garder les lourds secrets de sa famille. Inscrit à un pensionnat très jeune, recevant de l'argent tous les week-ends, ne travaillant pas puisque son avenir était déjà assuré dans la lignée de son père. Mal vu de ses camarades car s'habillant de façon riche mais pas à la mode, je me suis renfermé sur moi-même. Début de ma solitude. Les seules personnes en qui je pouvais me confier, c'était celles de ma famille, mais tout ne pouvait pas être dit à cause des micros de la police cachés partout dans la maison.

Lorsque je sortis enfin du pensionnat, un pensionnat tout simple en Italie, j'avais seize ans. J'étais jeune, mais j'en avais marre d'être enfermé tous les jours pour rien entre ces murs. Mon père a voulu que je développe mon sens des affaires, et il m'a envoyé en France car on trouvait aussi beaucoup de mafieux là-bas. J'ai donc appris le français par les français directement, sans aide. Pour la première fois je devais me débrouiller seul et cela m'a beaucoup servi par la suite. Bon, j'avais tout de même tout l'argent que je voulais par ma famille, mais il ne sert pas à grand-chose lorsqu'il s'agit d'apprendre.
En un an je parlais le français couramment, et même mieux que certains français. En fait quand je me donne la peine j’apprends vite.

J'ai appris l'existence du pensionnat Lost Moon à vingt-deux ans. Cinq ans donc que j'étais en France et cinq ans que je participais à l'activité de la famille. Combien de personnes avais-je escroqué ? Aucune idée, j'ai arrêté de compter passé les mille.
Ainsi donc j'ai connu le pensionnat, via un mafieux très bas placé. Il me racontait qu'il y avait été inscrit, et que depuis il pouvait allumer une petite flamme au bout de son doigt, pratique pour un feu. Il m'en a fait la démonstration et j'ai choisi de le croire. Il m'a donné toutes les infos sur ce fameux pensionnat et j'ai trouvé un contact qui m'a confirmé puis détaillé les dires du mafieux. Tous ceux qui entraient dans ce pensionnat gagnaient des pouvoirs, parfois faibles et parfois puissants, chacun étant différent. Très intéressé, j'ai demandé l'autorisation à mon père de changer de lieu d'action et il a tout de suite donné son accord, histoire que je trouve un moyen d'étendre ces fameux pouvoirs à toute la famille sans qu'elle se ramène toute entière là-dedans.

Un mois après, j'entrai dans le pensionnat. Je ressentais un mélange de méfiance et d'excitation à l'idée de découvrir mon pouvoir. Je n'avais pas entendu dire que cela était dangereux à moins de ne pas comprendre comment l'utiliser, mais j'avais peur de savoir quel serait le mien.
En fait je l'ai tout de suite adoré. Dès la première nuit, alors que je tentais de me concentrer sur plusieurs choses pour tenter de le trouver, j'ai fermé les yeux. Et là j'ai vu la terre défiler loin dessous, à une grande vitesse. Chaque détail m'apparaissait net, et cette vision me fit rouvrir les yeux et tomber en arrière.
Soudain, alors que je reprenais mes esprits, un faucon passa la fenêtre que je venais d'ouvrir pour prendre l'air avant de se poser sur la commode. Je restais un instant interdit devant cet animal qui ne craignait pas l'homme, et lorsque je fermai les yeux j'eus le souffle coupé. Je voyais par ses yeux : en face de moi apparaissait un jeune homme de vingt-deux ans, aux cheveux noirs et aux yeux fermés. Moi. Je voyais ce que voyait le faucon.
Pas peu fier de ce pouvoir, je découvris bien vite qu'il ne s'arrêtait pas à ça. J'ai simplement dit : "Et si tu me montrais comment tu volais ?" et il s'est envolé dans la chambre, faisant quelques tours avant de se reposer. Il m'obéissait.

Et chaque nuit je contrôlais un rapace différent. Tantôt un faucon, tantôt un hibou ou une chouette. Quelques fois même un aigle !
J'étais devenu professeur de français dans le pensionnat, étant donné ma maîtrise de cette langue, et j'ai appris le japonais encore plus rapidement. En fait ce n'était pas compliqué d'apprendre.
Oui, je me plais bien ici. Je cherche toujours mais avec beaucoup moins de ferveur le secret de cet endroit. En fait je crois que je préfère cette vie à celle de la mafia. Pourtant je reste en contact régulier avec elle et l'argent arrive encore à flot.



Qui es-tu ?

« Physique »
Me décrire est rapide. Etant italien, je suis typé cheveux noirs et yeux marrons foncés. C'est très simple effectivement. Taillé en V, ni trop maigre ni trop fort, je trouve que c'est la carrure idéale. Les espèces de montagnes de muscles qu'on voit parfois à la télé lors de tournois de sports sont moches à en mourir, non ?
Enfin, j'ai beau être quelqu'un au physique simple, c'est drôle de voir la façon dont les élèves se figent lorsque j'entre dans la classe. Ont-ils peur de moi ? Pour les filles ça peut être compréhensible en un sens, mais les gars ?.. Peut-être est-ce à cause de mon petit sourire limite sadique que j'arbore à la moindre occasion et mon froncement de sourcils. Au début, je ne le faisais pas exprès, mais c'est drôle alors je continue.

Ah, un point qui retient généralement l'attention sur moi : mon style vestimentaire. J'aime pas trop les effets de mode, et je porte toujours un peu le même genre de vêtements. Mon grand truc, c'est la veste bleu foncé, décorée comme une veste de l'armée maritime. Avec un pantalon et des gants blancs, des chaussures noires, c'est la grande classe. Enfin, vu comme on s'en moque, apparemment les autres n'aiment pas. Je m'en fiche, ça me plait à moi alors je reste comme ça.
La nuit, cependant, je m'habille un peu en ce qu'on pourrait qualifier de gothique. Ou presque. Tout en noir, histoire de rester dans les mêmes couleurs que mes cheveux et pour paraître plus impressionnant. Cette tenue va parfaitement pour se fondre dans la nuit et prendre les gens par surprise.

« Caractère »
Au cas où vous n'auriez pas compris, solitude est mon maître mot. J'adore être seul, particulièrement le jour. La nuit, en général, je me promène dans le pensionnat, accompagné du rapace. J'ai la chance de n'avoir besoin que de très peu de sommeil, ainsi je peux rester debout jusqu'à très tard et me lever à l'heure pour les cours. Pourtant j'arrive toujours en retard, vu que je me fiche pas mal d'apprendre le français à ces pensionnaires. Je suis comme ça moi : ma pomme, ma famille, et le reste j'en ai rien à faire. C'est pour ça d'ailleurs que la plupart des élèves ne m'aiment pas trop.

Ça c'était mon mental écrit en grandes lignes. En vérité j'en ai bien plus à dire. Je vais tenter d'expliquer par les mots, mais aucun n'est assez précis pour me décrire à la perfection. Attendez-vous donc, si vous me croisez, à être surpris.



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